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Aïkido

Hirokazu Kobayashi était un seigneur. Nous étions les serviteurs et les élèves de cet homme hors pair auquel nous avions fait l’offrande de notre fidélité et de notre affection, serviteurs au service de la même passion que la sienne, celle d’un pratique qu’il enseignait hors la loi des écoles.

Il n’aimait pas les systèmes et il n’était pas sans savoir que le sens de sa pratique nécessitait une forme de lien social étranger à toute organisation académique et encore moins hiérarchique. C’est en son nom seul qu’il enseignait mais dans l’intimité d’une fidélité sans ostentation à son unique professeur, Moriëhi Ueshiba.

C’est aussi en notre nom seul, libre de nos choix et sans calcul, que nous avions à cœur de le retrouver chaque année, de le suivre sur les routes, ou bien de le recevoir. C’est dans le désintéressement de ce lien que pouvait seulement opérer la transmission…

Une vie

Naissance en 1929 le 14 février, jour de la Saint-Valentin, fête des amoureux. Il s’amusera souvent d’y voir l’insistance de l’amour (ai), qui est au principe de l’aïkido. Il savourera toujours la manière dont le sens surgit là où on ne l’attend pas.

 

Père commerçant modeste en laque à Osaka. Il l’accompagne dans les montagnes chinoises pour en ramener la sève précieuse. C’est alors, dira-t-il, que son corps acquiert son impressionnante solidité. Pratique quelques arts martiaux, le judo, le kendo et aussi le karaté. Sa vigueur peu commune désarçonne ses professeurs. L’un d’entre eux, décelant une personnalité exceptionnelle, l’invite à se rendre chez Morihéi Ueshiba, inventeur de l’Aïkido.

Artisans en laque (urushi), Japon, fin 19ème.

Dans un entourage familial où personne ne touche à une goutte de boisson alcoolisée, il découvre, très jeune, sur une étagère, une bouteille de saké réservée aux clients ; goute et trouve ça bon ; remplace ce qui manque par de l’eau pour que cela ne se voit pas. Il restera toujours espiègle et amoureux du saké, ou de ce qui en fera office.

 

Triche sur son âge en modifiant le nombre de boutons de sa veste (les recruteurs se bornent à les compter pour faire vite) afin d’être engagé dans le corps des jeunes pilotes sans retour (kamikaze); désespéré et en larme quand le moteur de son avion ne démarre pas au moment du décollage ultime; survit quelques jours au naufrage de son porte-avion, agrippé à un bout d’épave, avant d’être recueilli par des pêcheurs. Malgré sa détermination, la mort n’aura pas voulu de lui : il le vérifiera à d’autres occasions, lors d’accidents spectaculaires (à moto ou en voiture) dont il sortira toujours indemne, aussi lors de concours de boisson, qu’il remporte à tous les coup, comme Dionysos face à Héraclès.

 

Il est emmené à l’hôpital mais il n’aime pas ça : un homme ne dépend que de lui-même. Il ne reverra de médecin qu’en 1997, quand nous le conduiront à l’hôpital d’Aix en Provence. Il nous en voudra alors de ne pas le retenir en Europe : forcés par les convenances, nous manquions alors à l’audace et l’indépendance d’esprit pourtant constitutives d’une pratique à laquelle il nous avait voués.

Découvre Hiroshima après la bombe atomique. Il nous répétera souvent : “Il n’y avait plus rien, “zen zen”, plus rien”. Il ne l’oubliera jamais, ne voudra jamais aller aux Etats-Unis et dédaignera toujours le whisky. Il ne sera jamais attiré par le monde anglo-saxon : c’est un homme du sud.

 

Aime Goethe et lit suffisamment Freud pour le citer de manière judicieuse.

 

Ses yeux brillent de plaisir quand il voit une moto. Il aimera toujours la vitesse, sauf, à pied. Mais pour lui la vitesse ne se mesure pas : il ne faut pas aller vite mais faire toute de suite, sugu.

 

S’arrange en 1946 pour être introduit chez Moriëhi Ueshiba. Il dira “Tout le monde était aligné en rang sans bouger et moi je me mettais au bout du rang, je le regardais du coin de l’œil et je faisais une grimace de connivence. Il prenait un air furieux mais il était content. Je l’aimais et il m’aimait aussi“. Une femme âgée me dira à Osaka en évoquant O Sensei avec l’assurance d’une intime « Il disait en cachette qu’Hirokazu Kobayashi était son vrai successeur ». Il restera fidèle à cette élection comme à cette discrétion et ne s’en prévaudra jamais.

 

Il apprend à réparer les corps, notamment en massant son professeur, comme c’est d’usage au Japon dans les arts martiaux. Il parvient à un niveau de connaissances professionnelles, si bien qu’il remettra souvent en place, devant nos yeux, os et articulations, avec une assurance impressionnante, notamment dans des cas où les médecins s’étaient révélés, ou déclarés, impuissants. Il pourrait vivre de ce savoir-faire mais il le considère comme partie de l’aïkido.

 

Après 8 ans, ne s’éternise pas à l’Aïkikai de Tokyo : il retourne à Osaka à la mort de son père pour liquider l’affaire de laque avant de devenir professionnel, c’est-à-dire de vivre de sa pratique. Mais il ne quitte pas d’une semelle son professeur lors de ses déplacements. Ce dernier voyage beaucoup, se sent à l’étroit en famille et vient très souvent à Osaka chez son élève, Hirokazu Kobayashi.

Il créera de nombreux cours, dans des écoles supérieures et des universités entre lesquels il circule à moto. Il aura de très nombreux élèves, mais évitera toujours de concurrencer le fils de son professeur, l’héritier de la lignée Ueshiba, et comme tel promu dirigeant de l’Aïkikai (organisation de l’Aïkido) après la mort du fondateur : malgré son indépendance radicale et la très nette différence de ce qu’il enseigne d’avec ce qui se fait désormais dans le cadre de l’Aïkikai, Hirokazu Kobayashi enverra toute sa vie le revenu financier des grades “dan” qu’il accorde à ses élèves à Kishomaru Ueshiba. Tout cela, il l’avait promis à son père.

 

Radicalement autonome, il se rebaptise, car il s’est fait lui-même renaître dans l’aïkido. Il choisit comme prénom “Hirokazu” : Hiro, profond, généreux lié à Kazu, harmonie. Par ce nom il signe sa vie et la dédie du même coup à ce qui est sans bord. A Tanabe, devant la tombe de Moriëhi Ueshiba, il aura, à mes côtés, ce seul mot, en français, “fini“, désinvolte, mais étrangement affectueux, ajoutant peu après “les dieux sont mes amis“. Nul besoin d’y croire.

 

Mange beaucoup de crèmes glacées, aime des défis mais méprise la compétition : il est motivé par l’idée que « l’esprit » est la source d’une force dont le corps est insuffisant à tracer la limite – idée fondamentale de l’âme japonaise. Dans la technique, la plus grande fragilité se substitue à la force : cet abandon est le prix à payer pour “changer le cœur de l’autre”. C’est en soi, qu’il faut déconstruire la résistance pour faire le don, à l’autre, de la non-résistance. Donner précède tout recevoir et ce don est vide. C’est le sens des mouvements de mains dans le misogi. Et c’est le “ai”, le lien qu’il faut tisser pour partager la même humanité.

 

Il a compris, peut-être lui seul, la portée de cette parole, tout le temps répétée par Moriëhi Ueshiba : “pas de garde, kamae ga nai“. C’est la portée stratégique et spirituelle de cette injonction qui sera le cœur de ce qu’il enseignera dès lors jusqu’à la fin, à contre-courant du penchant démonstratif dans laquelle se fourvoient, à degré divers, les autres professeurs. Ce sont les mots de Maître Eckart qui résonne dans ce que dit et fait Maître Kobayashi. De cette manière, et à sa manière, détachée et modeste, il a fait affleurer, pour ceux qui ont pu s’en saisir, la signification théologique, cruciale dans l’inspiration de son professeur.

Hirokazu Kobayashi au Dojo du Brochet à Bruxelles, ca 1988-90

Découvre l’Europe où il fait une forte impression, autant par son élégance et sa moustache de star que par sa technique entièrement inédite et sa puissance, mais, à son retour, est vertement grondé par Moriéhi Ueshiba pour avoir refusé de se faire payer ses prestations. Reviens en 1972. Après son passage, certains quittent tout pour le suivre, famille, patrie, professeur. Il ne cherchera pas à en profiter pour se faire guru d’un groupe ou d’une association. L’aïkido est universel en acte : ce qui s’y fait localement vaut pour tous, ou bien ne vaut pas. Dès lors, il ne faut pas s’inféoder à la place du maître. Rares seront les élèves qui, plus tard, seront fidèle à cette leçon.

 

Reviens dès lors chaque année en Europe où il se sent bien : quelque chose, là, lui convient. Il y égrènera les stages, pendant 25 ans, comme les perles d’un chapelet qui nous semblera éternel, invités par des professeurs, qui l’aiment, mal ou bien, mais cela n’a pas d’importance car lui est plus fort que le mal dont il ne s’occupe pas. C’est est un seigneur.

 

Il enseigne, toujours la même chose, comme l’eau qui surgit d’une source, toujours identique mais toujours nouvelle; loue des voitures qui vont vite, sillonne les routes de France, de Belgique, d’Italie, de Suisse, d’Allemagne, fait quelques accidents, toujours empreint de cette délicatesse extrême envers les choses et les gens, mange avec enthousiasme mais seulement ce qui est bon, boit un peu de vin, plutôt rouge, de l’armagnac avec passion, du champagne dont il aime les bulles et de la bière, avant tout : il en aime la fraîcheur simple, immédiate et toujours renouvelée.

 

Mais surtout il enseigne. Les autres professeurs japonais installés en Europe, mandatés par l’aïkikai ou sous son obédience, évitent de parler de lui, ne comprennent pas ce qu’il fait ou, trop jeunes, ne le connaissent pas. Il n’en n’a cure. Il dit d’eux “Personne n’a compris l’aïkido d’O Sensei, sauf Tohei et moi“.

 

Lui, n’est là que pour enseigner. Contrairement aux autres, il n’organise pas d’examen et, soucieux d’exhausser l’engagement de ceux qui le suivent à la seule vérité de la pratique (keiko), il ne donne aucun grade (dan) en son nom : personne en Europe n’a de grade “Hirokazu Kobayashi“. Il dit “Si vous voulez des grades, allez en chercher chez ceux qui en donne“. Il sait lui qu’il n’y a pas de grade et que les hommes partagent la même humanité.

Le détachement, qui est au principe même de la technique, car c’est dans l’acte même qu’il faut le faire opérer, comme l’enseigne Krishna à Arjuna dans la Bhagavad-Gita, le détachement l’entraine lentement dans un détachement de lui-même. Il entre petit à petit dans un oubli qui l’exaspère mais auquel il ne peut échapper. Il s’y habitue mal et nous le cache, tout en gardant, quand il le faut, toute sa solidité et sa lucidité. En Europe, nous sommes là pour palier à l’oubli.

 

Un jour au Japon sont corps défaille du côté du cœur. Il ne dit rien à personne : il s’est toujours guérit tout seul. Il oublie jusqu’à être. Se perd dans Paris comme un enfant, où je le retrouve après trois jours. Au cours d’un ultime cours européen à Gardanne chez son élève le plus proche, Jean François Riondet, il nous fait signe que quelque chose de plus fort que lui est sur le tatami. Nous l’emmenons à l’hôpital où un médecin se donnera l’illusion de retaper un corps sans comprendre qu’un destin s’accomplit mais ne se répare pas. Mais il ne reviendra pas en Europe. Il n’a plus rien à faire sur terre et le sait. C’est ce qu’il me fait comprendre quand je vais le voir en juin et juillet de l’année suivante. Au mois d’août, il tombe et ne se réveille pas. Stori. Tout seul.

 

Yves Flon

Une archive rare

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Hirokazu Kobayashi à Bruxelles chez Julien Naessens dans les années 70.

 

 Masamichi Noro avait pressé Julien Naessens, qui l’hébergeait et le protégeait pendant ses déboires avec les hiérarchies françaises, de rencontrer Hirokazu Kobayashi. Naessens, dont j’étais l’assistant, qui était d’abord judoka, élève du grand Abe Kenshiro, m’avouera en privé que c’était bien Kobayashi qui lui avait fait comprendre de quoi il s’agissait vraiment. En me déconseillant d’aller le voir. 

Horaires(3)

  • Lundi

    12.30 - 13.45

    Ecole Hirokazu Kobayashi
    Alipio

  • Mardi

    18.15 - 19.45

    Ecole Hirokazu Kobayashi
    Yves Flon, Cédric

  • Samedi

    11.00 - 12.30

    Ecole Hirokazu Kobayashi
    Yves Flon, David, Jurgen

Yves Flon, a servitor

Malgré un passage, très dilettante, dans une école de cinéma et un autre, peu intéressé, dans une faculté de psychologie, malgré une courte, bien qu’intense, vie de saxophoniste – avec les légendaires, Tueurs de la Lune de Miel, malgré la création d’une marque de muesli pour chien, bien avant l’époque des startups et malgré avoir sauvé la “Vache qui rit” de la disparition – ce dont il reste fier – lors de quelques fructueuses années de marketing “qualitatif”, Yves Flon considère que ses seules richesses – hors les richesses familiales, dont il n’est pas question ici – sont ses vingt années (pour le moins) de psychanalyse (lacanienne évidemment), sa présence fidèle, bien que fort endormie, pendant ses années parisiennes, aux séminaires de René Lew, ses lectures sinueuses de Kant, Machiavel et quelques penseurs du moyen-âge, … et surtout sa rencontre, précoce, avec Hirokazu Kobayashi, qui a définitivement incurvée sa ligne d’espace-temps. Il est arrivé sur le tard dans la cour de ceux qui se pressaient autour du maître. Celui-ci disait de lui qu’il était “tokubestu“, ce qui est la moindre des choses pour prétendre à l’aïkido, aussi que “atama ga ii desu“, et sans doute d’autres choses moins sympathiques dont il n’a pas connaissance. Qu’importe. Il a fait ce qu’il fallait pour passer de la fascination imaginaire à une affection réelle et pour la transformer en transmission.

UN STAGE

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Encore chevelu et l’épi rebelle, dans un décors on ne peut plus suggestif, Yves Flon enseigne  à Lokeren, dans la région flamande de Gand, ville où il donnait cours depuis de nombreuses années. Jurgen Deridder (le grand) et son cousin Gunther l’assistent comme uke. 

Aïkido le matin par temps d'épidémie

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Les professeurs

DAVID, THE GROWER

Dans son Curriculum Vitae, David Errera ne mentionne pas de date de naissance mais indique qu’il pratique l’aïkido avec Yves Flon au Dojo du Brochet depuis 1992, décomptant (en 2006) au moins 3000 heures sur le tatami. Entrepreneur dans l’âme et radicalement individualiste par disposition, il fut, avec des fortunes diverses, importateur d’artefacts sud-américains, promoteur d’un dispositif pour économiser la consommation de carburant, inventeur d’une ligne d’étuis à monnaie ergonomique, distributeur de bougies organiques, avant de devenir permaculteur bronzé et à succès dans la périphérie bruxelloise. Cette tendance à changer d’objet est toutefois contredite par la constance admirable du lien qu’il entretient avec l’aïkido de Maître Kobayashi et avec Yves Flon. Jan Vroman dit de lui qu’il est un homme fidèle et généreux, que sur le tatami il y a des moments où il ne massacre pas son partenaire et où son aïkido est inventif, élégant, précis et doux et que, bien qu’il habite une jolie maison dans un quartier de “patron”, il a trop d’esprit, d’intelligence et d’humour pour être un mauvais capitaliste. Il a connu Maître Kobayashi, gardant le souvenir vif de la manière dont ce dernier, lors d’un stage à Gardanne chez Jean-François Riondet, s’était presque exclusivement occupé de son petit cousin, présent par hasard et entièrement novice, dévoilant par là malicieusement son dédain des convenances et des hiérarchies. Ce qui est la preuve que David Errera sait reconnaitre ce qui est essentiel.

Alipio, the wizard

Alipio Rabazzo est un personnage de légende. Bateleur – le plus joli des métiers ! -, magicien, archer – il touche un oiseau en pleine vol ! -, lanceur de couteaux, poseur de collets, il tire aussi au revolver et au fusil – notamment les pigeons ! Espagnol de naissance, il est issu d’une famille de gitans sédentaires d’une région limitrophe au Portugal, dont on dit qu’il a dû fuir – mais la légende reste là-dessus prudemment silencieuse. Courageux, vigoureux, il fut haltérophile et contrebandier. La légende raconte en effet que, cherchant à se soustraire au service militaire dans une Espagne à peine sortie du franquisme, après s’être réfugié au îles Canaries, il s’est retrouvé en Amérique du Sud. Nous n’en saurons pas plus. Ayant rôdé dans tous les vieux dojos de Bruxelles, il pratique les arts martiaux depuis des temps immémoriaux. Son aïkido est malicieux, sautillant, audacieux et il possède cette qualité incomparable de se foutre des formes. Il aime le bâton, mais qu’il a parfois tendance à confondre avec sa baguette magique. Il est assez âgé pour avoir connus Hirokazu Kobayashi, qui l’avait bien reconnu comme “tokubetsu“, spécial, en cela apte à l’aïkido.

Jurgen, de Ridder

Si Jurgen Deridder, homme grand, est parfois un peu vouté, c’est quand il se penche avec équanimité, mais sans concession, vers ceux et celles qui lui arrivent à l’épaule, car il sait que les privilèges, ou les disgrâces, de la nature ne suffisent pas à ce que nous ne partagions pas la même humanité. Peintre de formation à l’Académie de Gent (Gand), judoka dans sa jeunesse, passant ensuite à l’aïkido (qu’il débute au cours de Frank Vanglabeeke), il se rendra pendant longtemps, chaque semaine chez Yves Flon, à Bruxelles, après avoir découvert Maître Kobayashi lors d’un stage en Hollande chez Ruud Vanginkel, avant de créer son propre cours à Gand, qui est sa ville. L’absence radicale d’organisation académique et de hiérarchie chez Yves Flon lui convenait parfaitement. La fidélité, comme seul lien, lui suffit, il dédaigne les fédérations, car seul l’authenticité de l’enseignement l’intéresse et il sourit gentiment et avec indulgence quand on lui parle “dan” et que l’on ne comprend pas pourquoi il s’en fout. Il ne fait aucun doute qu’Hirokazu Kobayashi, qui ne donnait de grade à personne, aurait reconnu en lui la personne d’exception que requiert l’aïkido.

CEDRIC, THE QUIET MAN

Cédric Blauwet dispose de cette stabilité et de cette solidité du cœur, du corps et des humeurs que seule confère une pratique aboutie du judo. Quelque chose dans l’aïkido de Maitre Kobayashi, tel qu’il la découvert chez Yves Flon, lui convient admirablement, l’absence catégorique de conflictualité et de compétitivité, mais toujours associé à l’épreuve, tout aussi radicale, de la “verità effettuale della cosa“. Cédric Blauwet ne souscrit à l’aïkido que dans la mesure exacte ou il y a construction du lien, “ai”, donc à son accomplissement. En cela il est authentiquement représentant de l’aïkido de Maître Hirokazu Kobayashi.

STEPHANE, THE NERVOUS MAN

Bientôt

DISPARUES ET DISPARUS

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    Alipio

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    Yves Flon, Cédric

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