Yoga Kundalini

Trois techniques sont intégrées dans chaque séance de Kundalini:

• La respiration (pranayama) : une respiration profonde, qui part du ventre. Le mental suit la respiration. La clé pour contrôler le mental est de contrôler sa respiration.
• Le rythme et le mouvement : un mouvement qui accompagne une respiration adéquate avec laquelle on peut retrouver son propre rythme.
• Mantra & méditation : son de la paix, silence, chanté ou récité. Résonner avec le son de l’infini, du cosmos.

• Échauffements en fonction du kriya (action).
• Kriya : combinaison de postures dynamiques ou statiques (asanas), des mouvements, de respirations (pranayamas), de mudras (positions des doigts), et des mantras.
• Relaxation: moment de détente et d’intégration (régénère le système nerveux).
• Méditation: pour apaiser, faciliter la concentration, développer l’intuition retrouver l’harmonie, la joie de vivre

Le Yoga ” kunḍalinī“, qui n’est pas un hatha Yoga, réputé être exposé dans la Kunḍalinī Upanishad (traduite en anglais et commentée par Swami Sivananda), est considéré dans la tradition hindoue comme une des voies permettant de parvenir à l’extinction du cycle des existences successives (saṃsāra).

Il est souvent lié à la tradition tantrique (bouddhisme), avec la réputation séduisante de donner accès à des pouvoirs occultes et d’impliquer des aspects touchant à la sexualité. En réalité le yoga Kundalini convoque des pans entiers de la métaphysique hindouiste.

Dans la Kundalini Upanisad, il est dit que pour se saisir de esprit (Chitta), le disciple du Yoga préférera à Vasanas (les pulsions, l’innée), Prana-Vayu le contrôle du Prana (Pranayama), ceci au moyen d’une alimentation modérée (Mitahara), des postures (Asanas) et, enfin, de l’ascension de la Shakti, c’est-à-dire la montée de l’énergie divine ou Kundalini.

Le yogi doit saisir la Shakti là où elle se tient, dans le Muladhara (le périné), et la tirer jusqu’au Sahasrara, le lotus aux mille pétales qui couronne la tête. Ce processus est ce qu’on nomme Shakti Chalana, l’ascension de l’énergie divine. Ainsi la Kundalini doit passer à travers les chakras intermédiaires, le Svadhisthana, le Manipura vers le nombril, l’Anahata vers le cœur, le Vishuddha vers la gorge et l’Ajna (l’espace entre les sourcils).

D’accord, mais ce n’est pas aussi simple. Il faut mobiliser Sarasvati nadi, qui se trouve à l’ouest du nombril, au milieu des quatorze nadis majeures. C’est par la pratique de Sarasvati Chalana et de la rétention du souffle, que la Kundalini, qui a la forme d’une spirale, se redresse.