Les Shunga » (images du printemps), produits en abondance entre le XVIe et le XIXe, était largement diffusés dans toutes les classes de la société japonaise, autant chez les hommes que les femmes.
Porte-bonheurs, charmes contre la mort et les incendies, ils étaient aussi des Manuel de l’Oreiller, dont tout couple n’hésitait pas à s’inspirer.
On ne peut qu’être saisi par l’emportement désir qui fraye son chemin parmi les vêtements et les tissus, mais sans les violenter, comme une tempête s’enroulerait autour des arbres (se mettre nu ne se faisait pas), par l’expression passionnée des visages et des chairs et aussi, quand même, par l’inventivité tentante des positions.
Si le Japon n’est plus ce qu’il était, il y a encore, pourtant, un peu partout, à la villes comme à la campagne, des Love Hôtel. Hélas !, femmes et hommes portent des jeans, comme ici …