Nourrir le principe vital
Quand j’avais vingt ans, j’aimais les pratiques taoïstes et j’allais au phalanstère, guan, les étudier. D’abord on m’enseigna le procédé du mélange des souffles, des Trois, des Cinq, des Sept et des Neuf, et de l’union des garçons et des filles (ordonné par) l’Écrit‑Jaune. (On joint) les quatre yeux, les quatre narines, les deux bouches, les deux langues et les quatre mains de façon à opposer exactement le yin et le yang. Ils prennent exemple sur le nombre des vingt‑quatre souffles (de l’année). Ceux qui s’adonnent à
Le Saint ne rêve pas
Au cinquième coup du tambour, je « dors » seul et me retiens. Dans une parfaite sérénité la présence surgit au coeur de l'absence ; Je participe au monde en restant dans l'immuable. Dès lors, mon cinabre divin ne souffre plus de fuite
Les arts de la chambre rendent immortels
Il mâche et aspire la fleur précieuse, purifie son esprit dans le ciel infini, médite au-dehors sur les cinq lumières, préserve en dedans ses neuf essences ; il renforce le cadenas de jade des portes de la vie
Qui est donc Laozi (Lao Tseu)
Le Dao que l'on peut dire n'est pas le Dao, et le Nom que l'on peut nommer n'est pas le Nom. » En tant que cet indicible, le Dao est Spontanéité, ziran, il est hunyuan, l'origine du chaos. Or ce Dao, ce hunyuan, est Laozi dans la mesure où, « il en incorporait la Spontanéité et c'est pourquoi il est né de ce Vide et avant ce Vide »
Le Corps Chinois
En Chine, on chercherait en vain des représentations et une nomenclature des différentes parties du corps. Celles-ci n'apparaissent qu'à la dernière dynastie des Qing sous l'influence d'ailleurs du modèle occidental. Les principaux éléments du corps tels que la peau, les poils, les chairs, les muscles, les tendons, les os, les vaisseaux sont certes répertoriés; cependant, ils sont classés selon des schémas spatio-temporels du monde applicables au corps
L’immortalité…
Laozi, au repos, fit ces vers de sept pieds afin d'expliquer le corps humain et toutes ses divinités : en haut, c'est la Cour jaune (la rate) ; en bas, la Passe de l'origine (l'extrémité de la colonne vertébrale ?) ; derrière, on trouve le Portique obscur (les reins) ; devant, la Porte du destin (le nombril ou le sexe